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19 juillet 2007 4 19 /07 /juillet /2007 18:47
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12 mai 2007 6 12 /05 /mai /2007 12:57


Vitole commerciale: Canonazo Vitole de production : Canenazo
L:14,30mm D:1,90mm P:17g Cepo:46

Le module de ce cigare n'est pas très répandu. Il se place entre celui du robusto et du coronna gorda. Donc parfait pour ceux qui ne veulent pas quitter rapidement la table du restaurant!!

La cape, colorado-maduro, est soyeuse, fine et bien tendue.

Tel un sorcier qui cherche à prèdire l'avenir dans les entrailles de la meilleure bête abatue, je regarde la tripe de la vitole, les quelques feuilles qui forment son secret, le geste du torcéadore, je sens déjà les parfums de la terre de l'ombre et de la lumière des champs de tabac.

Le goût est riche, l'arôme boisé et épicé. Le palais ne perd pas sa fraîcheur malgré les notes quelquefois amères et torréfiées.

Très bon cigares.


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26 avril 2007 4 26 /04 /avril /2007 22:34

Ranger votre théière, le sucre et la menthe ne sont pas toujours fait pour, c'est le moyen âge ça! Penser plutôt à préparer un bon cocktail de mojito c'est bon été comme hiver, il revigore vos papilles, enchante le palais et installe bien votre humeur, (si vous êtes bien sûr du genre éphémère), pour déguster vos meilleures vitoles.

Alors c'est au choix, soit vous vous arranger pour le prendre à l'extérieur dans un bar, question de montrer au voisin du comptoir que vous êtes pro en la matière. Seulement le proprio a déjà coupé à l'eau les contenus et vous risquer donc de terminer votre soirée la tranche dans les paumes, l'argent dans la caisse, et un arrière goût de mojito plumé! soit vous restez chez vous (ca fera plaisir à votre femme) et appliquer la recette suivante:

Dans un verre à forme allongé disons un Tumbler style Havana Club prêt à recevoir les longs drinks, verser 2 cuillères à café de sucre moulu ajoutez-y quelques feuilles de menthe fraiches, 4 ou 5, presser pour écraser les cellules des feuilles afin de libérer l'arôme puis ajouter 3 ou 4 glaçons légèrement pilés ou entier. Une fois cela préparer, verser 1/3 de Havana Club trois ans d'ages ou anejo reserva, 2/3 d'eau gazeuse, un jet de citron pressé et enfin un soupçon d'Angostura. Décorer avec une paille et une brindille de menthe.

Bonne dégustation!

Un mojito porfavor !

 
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26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 21:29

La première des choses que réalise El Torcedor c'est de préparer El Capote, la sous-cape, une feuille de cigare de laquelle il va retirer la nervure ou la veine en l'enroulant sur le dos de sa main.
Les deux demies-feuilles une fois séparées sont posées horizontalement sur la petite planche de bois. Il va sans dire que la partie lisse de la feuille est toujours orientée vers l'exterieure de manière à ce que les veines soient moins apparentes.

Une fois posée, la feuille de sous-cape recevra la tripe du cigare que El torcedor va élaborer en mélangant dans le creux de sa main différente feuilles de cigares bien choisies selon le module qu'il désire confectionner. La tripe est le coeur du cigare elle est faite par trois type de feuille de tabac: Ligero, fuerte, seco et volado.
El Ligero vient de la partie supérieure de la plante, c'est la feuille qui va donner la force et la saveur au cigare.
El seco provient du centre de la plante et entoure El ligero en donnant l'arôme nécessaire au cigare.
Finalement El volado, partie inferieure de la plante qui permettra la combustion uniforme de la vitole.
La combinaison dans cet ordre précis est indispensable et est appelé La Ligada, elle assure un mariage aômatique et confirme la maestria del torcedor.

Une fois la Ligada préparée, elle est enroulée en spirale des les demies-feuilles de la sous-cape pour faciliter la circulation de l'air, le tirage adéquat et la richesse arômatique de la tripe.
L'adhésion de la tripe à la sous-cape est une étape importante étant donné qu'elle donne la consistance et la forme finale au cigare, assure une combustion régulière au cigare et maintient l'unité des feuilles internes formant la Ligada.
Une fois le cigare bien assemblé, une extermité en est coupé dans la guillotine.
Les cigares sont placés ensuite dans un moule de 10 unités selon le module désiré.
Les moules contenant les corps des cigares sont placés dans une presse qui applique la pression nécessaire pour donner la forme définitive au cigare. Durant cette phase qui dure à peu près quarante cinq minute, le torcedor donne des quart de tour aux havanes pour arriver à une forme cylindrique parfaite et plaquer définitivement la sous-cape à la tripe.
Quand le temps alloué à la presse est terminé et les feuilles dépassant le moule coupées, la tripe du cigare est passée dans la machine de tirage vérifiant la bonne circulation de l'air et donc la qualité de combustion de la future vitole.
Les havanes qui réussissent cette épreuve sont replacées pendant un moment dans la presse. Après, le torcedor se prépare à revêtir son cigare par la feuille de cape choisie avec la plus grande délicatesse afin de livrer la texture et la couleur désirée. Il commence donc par l'étirer un peu sur sa tablette afin qu'elle devienne plus lisse puis.......
.....avec sa lame appelée chaveta coupe la partie supérieure et inferieure de la feuille gardant ainsi  que le centre de la feuille et si possible la partie la moins épaisse.
L'habillage de la ligada par la feuille de cape nécessite beaucoup de savoir faire.
En effet le Torcedor doit étirer la feuille de cape pour la dérider en veillant, en même temps, à ce que le corps de cigare adhère parfaitement à la feuille qui l'acceuille.
Le pied du cigare doit être posé sur la pointe de la feuille et roulé vers l'avant de manière à ce que la tête du corps coincide avec la base de la feuille.
Habillage final de la vitole, et déjà une lumière boisée émane de cette robe enveloppant le cigare, témoignant de sa grande qualité.

à suivre......
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25 février 2007 7 25 /02 /février /2007 14:35













Vitole commerciale: Lusitanias, Vitole de production ou galère: Prominentes.
L: 194mm, D: 19,45mm, P: 16,70g, Cepo: 49

Le Lusitania est un paquebot anglais qui fût coulé en 1915 par deux torpilles d'un U20 allemand. Alors si des sensations vous tapissent le palais, ne croyez surtout pas que ça vient du fond marin!!

La belle construction du cigare et l'aspect soyeux de la cape vous mettent déjà sous l'ombrage d'un grand Cubain.

A cru, cette vitole libère,pour notre grand plaisir, un arôme boisé et quelques fleurs de bois. Un banquier amateur de cigares dira sans aucune hésitation que c'est une valeur sûre.

Le premier tiers tapis rapidement le palais par des arômes de terre humide et developpe avec douceur des saveurs miellées.

A l'approche du second tiers, la fumée est complexe et longue en bouche, un léger essaim d'épices réveille définitivement vos papilles et fraye son chemin entre des notes d'étable et de gibier.

La montée en puissance au purin ne gâche en rien vos acquits en saveurs mais vous rappelle cette caractéristique sauvage des grands havanes appartenant à la manufacture Partagas qui restent réguliers et ronds jusqu'à ce que vous brûliez les doigts.

Un whisky twelve "12" et pourquoi pas un magnifique bordeau, marieront bien vôtre dégustation!
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19 janvier 2007 5 19 /01 /janvier /2007 12:17

Vitole commerciale: Cedros de luxe n°2, Vitole de production: Coronas.
L: 142mm, D: 16,67mm, P: 8,97g, Cepo: 42.

Voilà un cigare que je conseillerai bien au tout débutant, je me garderais toutefois de le proposer à un amateur, encore moins à un initié. Les raisons? très simple!
R&J est une vitole peu convaincante, elle m'a déçue à plusieurs reprises, et si vous voulez éviter de passez pour un(e) novice, n'en parler que si vous êtes sûr de votre cigare et que vous avez préalablement recouper vos impréssions avec vos amis ou dans un forum.

Cigare enveloppé dans une feuille de cédre qui, une fois retirée, dévoile une cape maduro nervurée et peu huileuse libérant une odeur boisée, épicée et chocolatée. Le cigare est bien construit mais au toucher quelques irrégularitées dans sa compacité est relevée.

A cru le tirage est bon, les arômes sont plus prononcés et s'accompagnent d'une note poivrée et modérément torréfiée.

Au premier tiers cette vitole reste muette, peine à s'allumer et sa palette arômatique demeure confuse. La fumée est courte en bouche.

Au divin, le cigare recouvre une puissance mesurée, la fumée est épaisse et sent le poivre noir, des notes épicées et de terre humide conquierent le palais , mais le mélange des saveurs reste un peu terne et tapisse le palais.

Au purin, après deux tiers assez lourd , il ne reste du cigare que sa puissance. En plus de cela, ce corona a la facheuse tendance de s'éteindre.

Bien qu'il soit sans qualité majeur, je recommande ce corona au tout débutant, pour s'initier aux odeurs de la cape, à la compacité du cigare, exercer son palais, pour essayer de retrouver les caractéristiques olfactives sur les papilles.
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8 janvier 2007 1 08 /01 /janvier /2007 08:48
Le Cohiba Robusto, Vitole commercial: Robusto, vitole de production: Robusto.
L: 124mm, D: 19,84mm, P: 11,18g, Cepo: 50.

La tenue en main est agréable, les robustos ont cette particularité de retenir votre regard, de l'initier aux developpements de saveur qui vont venir.
La cape, fine un peu sèche mais bien tendue, son aspect  clair, colorado-maduro colorado, prive à mon avis le cigare de donner ,au regard, cette sentation d'onctuosité. La bague moins spéctaculaire que celle du série Dn°4, saisie un corps ferme et régulier.
A cru la vitole developpe des arômes boisés, mielleux avec une note poivrée.

Le premier tièrs donne déjà le ton, puissance, arômes variés, boisés, cuir, des notes caraméllisées, avec une marque distinctive de poivre vert qui va évoluer tout le long du cigare.
La fumée est épaisse et longue en bouche, la cendre  est solidaire  sans  cratères bien apparrent.

Le deuxième tiers, vous ne pouvez qu'à vous rendre à l'évidence, ce robusto a un caratère bien trempé! le cigare prend bien son élan en gardant cette nuance de poivre qui, quelque peu, éclipse le reste des arômes. La puissance par contre accuse un léger recul.

Au troisième tiers, bien que la puissance reprend, une légère note sucrée est perceptible accompagné d'un goût torréfier, la combustion toujours parfaite.

Cohiba Robusto, est un cigare qui ne se "déguise" pas et  demeure, par ses saveurs, bien présent au palais, ses notes poivrés et torréfiers , ne cachent nullement ses saveurs sucrés. Vitole bien accomplie.


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31 décembre 2006 7 31 /12 /décembre /2006 09:53

Vitole de production: Julieta 2, nom commercial: Churchills
L: 178mm, D: 18,65mm, P: 14,08g, Cepo: 47

Comme promis je vous livre mes impréssions sur ce cigare, une pallette d'arômes, pour initiés.

Au toucher, ce cigare révèle une certaine irrégularité par rapport à sa compacité générale. Sa cape soyeuse et nervurée est saisie par une merveilleuse bague dorée qui donne un agréable contraste avec sa couleur maduro.
Les premières odeurs, avant allumage, s'apparentent à du bois noble ainsi qu'à une légère émanation de cuir travaillé. Le tirage aisé.

A l'allumage, le cigare développe, sans retenue, une certaine puissance en étendant de suite une note caramel qui s'éstampe rapidement pour donner place à des arômes boisés et épicés.
Un premier regard au pied du cigare, dévoile un manque de tabac au milieu, ce qui explique peut être sa longueur en bouche. Votre avis donc sur l'irrégularité du remplissage ne se donnera qu'au troisième tiiers.

Au deuxième tiers, les arômes du cigare s'aplatissent un peu, je dirais comme un passage à vide duquel reste quelques effluves d'épices et de terre humide. Je regarde encore une fois le pied du cigare pour constater cette fois la formation de plusieurs cratères juxtaposés se distinguant nettement les uns des autres et qui sont, à voir de plus près, les feuilles de cigares roulées figés par le feu. Elément caractéristique de cette vitole.

le troisième tiers, c'est le réveil du cigare, sa puissance et sa fumée épaisse composent admirablement avec les arômes d'épices , de cédre et de notes de terre humide.
J'étais surpris par le revirement agréable du cigare, sa puissance n'éclipse aucune de ses arômes.

R&J Churchills, vitole marquante par sa personnalité, façonnée avec soin et délicatesse, convient bien en fin de soirée.

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12 décembre 2006 2 12 /12 /décembre /2006 07:50

Couleurs & Nuances du Ciagre

La ressemblance est peut être supposée mais
l'identité est exclue.
"Claro-Claro".."Claro".."Colorado-Claro"
"Colorado".."Colorado-Maduro".."Maduro".."Oscuro"


fiche pour mieux apprecier votre cigare
Article en cours d'élaboration pour présenter une fiche aidant à la dégustation de votre cigare  et  d'élaborer facilement votre avis sur un Havane en termes d'apparences, d'arômes, tirage, complexité sensations...etc.
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2 décembre 2006 6 02 /12 /décembre /2006 12:48

 
Vitole de production: Dalias,nom commercial: 8-9-8 Varnished, L:170mm, D:17,07mm, P:11,32g, Cepo:43.

C'est un cigare d'une couleur je dirais, Maduro-Oscuro. Sa cape est bien nervurée, quelque peu irrégulière sur tout le corps, elle reste cependant soyeuse et grasse. je dis d'embler qu'il n'est pas toujours aisé de donner son avis sur cette vitole tellement elle est imprévisible. il est nécessaire d'en fumer quelques un pour en former une opinion, donc n'hésiter pas, achetez-en trois ou quatre et mettez les dans votre humidor.
A cru le tirage est  bon accompagné d'arômes de foin et de cuir travaillé.
La première bouffée après allumage est suave et sucrée, le démarrage s'annonce discret et régulier. je continue à regarder le premier cercle de cendre régulier qui se forme sur le cigare, mes doigt m'informent sur sa complexité et mes papilles chantent le parfum du bois précieux , le miel et le café.
Au deuxième tiers, je suis soudain réveillé par un goût sensiblement épicé faisant plaquer ma langue au palais pour diluer avec la salive ce  brusque changement d'humeur de cette vitole!
Je continue à tirer car la fumée est mi-courte mi-longue en bouche sans pour autant faire perdre le caractère franc de ce cigare.
A mon avis ce cigare vous impressionnera toujours.
Un mojito porfavor!
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Texte Libre



Ces écrits sont nés d'un besoin pressant d'aller vers l'autre, de fondre dans un creuset qu'est ce support des éléments épars exprimant une certaine singularité.

Mais l'homme a vite fait de montrer sa joie une fois il est dans la lumière alors que les vrais auteurs, sans qu'il ne s'en aperçoive, sont dans l'ombre.

Ces écrits ne sont donc que l'expression harmonieuse d'innombrables acteurs proches ou lointains qui ont peuplé mon esprit et qui maintenant revendiquent la liberté à leurs créations.

Je passe mes journées à mutiler mes cigares à décapiter leurs têtes à allumer leurs pieds à déguster leurs tripes, mais l'écriture n'est-elle pas une vertueuse souffrance qui s'ingénue avec bonheur à vous faire oublier votre égo à décliner le constat social et à créer en vous le désir de dissimilitude?

Notre société a circoncis les hommes dans leurs corps, le fera-t-elle pour le prépuce de leurs coeurs et de leurs ambitions?

La vitole bleue dédie ses thèmes à la ville de Tanger, ma terre ma nourricière, au cigare ce plaisir perle des dieux fait par les mains des hommes, et enfin à mes écrits vérités sur mes parures qui donneront je l'espère suffisamment de plaisir aux lecteurs.
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Recherche

Peut-être un jour

Qui c'est celui là?
Mais qu'est-ce qu'il veut?
Tanger 2010
 

Comment se fait-il qu’un homme quinquagénaire simple et ordinaire, père de deux enfants et œuvrant dans le secteur bancaire tombe, sans suffisance aucune, dans le chaudron d’Epicure ?

A vrai dire j’essaie de ressembler à ma mémoire, c’est une conteuse passionnée, qui m’a tatoué le cœur par le premier clapé de sa langue sur le palais pour me raconter le plaisir du cigare, et la première lueur blanche de Tanger sans laquelle tous mes devoirs envers mes plaisirs ne seraient qu'un amour futile.  

 

 
Porsche 911 carrera 4
Porsche 356 1500 S Speedster (1955)
Porsche 356 1300 coupé 1951
Porsche 356 A 1500 GT Carrera 1958
Porsche 356 châssis 356.001
Porsche Carrera 911



 
 

  

 

des mots en image

D'hércule et d'héraclès
Blanche est ma ville
Brun est mon humidor

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