C’est à l’ancienne villa de Perdicaris actuellement hôtel El Menzah que c’est tenu le 12 Juillet 2008 le séminaire de l’association Al Boughaz. Cette initiative s’inscrit d’abord et comme à l’accoutumé dans le cadre général des objectifs de l’association à savoir préservation, valorisation et développement du patrimoine humain et culturel de la ville de Tanger mais aussi et en particulier pour faire aboutir le projet de la création du Centre Culturel Abdellah Guennoun dans la Médina. Dans la proue de ce projet qui se place dans la continuité des colloques précédemment entrepris « Tanger, patrimoine et développement : la place de la Médina dans les mutations urbaines. Quel rôle pour la Société Civile ? » »Tanger, un patrimoine mondial » il n’est pas sans utilité de savoir que deux tangérois amoureux de leurs ville Mr Rachid TAFERSITI et Mr Abdessamad ACHAB respectivement présidents de l’association Al Boughaz et de la Fondation Abdellah GUENOUN tiennent la barre ensemble pour conduire à bon port les travaux déjà entamé et qui s’achèveront par la création du « Centre Culturel Abdellah GUENNOUN ».
Par ailleurs je crois qu’il n’est pas nécessaire de préciser que les associations sont toujours à la recherche de ressources financières et humaines et c’est précisément dans cet objectif que plusieurs organismes sont partenaires de Al Boughaz notamment l’ONG italienne COSPE, le programme PASC-INDH du PNUD et d’autres initiatives locales.
Si Abdellah GUENNOUN ce théologien et figure emblématique de la ville de Tanger avait légué sa maison située à la Qasbah, la Maison Guennoun, pour en faire un Centre Culturel. Il s’agit d’abord donc de réhabiliter et de préserver l’empreinte architecturale de cette maison historique puis de chercher à ce que les finalités entrent dans une dynamique de développement culturel de la ville.
En déjeunant à l’hôtel j’ai entendu le président de l’association dire à son secrétaire général Mr Lotfi CHRAIBI : « Il faut investir énormément et faire intervenir beaucoup de gens pour à peine effleurer le problème et réveiller les consciences ». C’est une vérité.
Mais Il y a aussi une autre vérité : « Nous vénérons nos morts car nous doutons beaucoup des vivants ».
Alors réagissez! faites revivre Tanger.