C'est notre deuxième voyage à la vallée de Dadès, Seulement, cette fois on a décidé, ma femme et moi, de continuer sur notre route pour aller jusqu'au village Msmrir en traversant la région Aît Sdrat Tidirt comme un premier saut dans les montagnes du...
Nature morte avec fruit et homard et quelques réflexions…. Jan Davidsz De Heem, vers 1646 – 1649 J’aime la nature morte. Sa vitalité est chargée de significations, elle raconte suffisamment de choses sur les êtres humains et va même jusqu’à trahir leurs...
Nous étions sur la route de Zagoura quand ce paysage m'a interpellé. Pour l'être humain il est inconcevable d'imaginer un lieu sans signe. Autant la nature est empressée à rester immobile autant l'Homme cherche à l'animer pour l'éloigner, selon ce qu'il...
Chaque samedi ou presque, je vais au cimetière des Moujahidine de Tanger. Cet endroit m’apporte la paix qui m’est nécessaire pour me ressourcer, pour donner un nouvel élan à l’instant qui vient. Je trouve la paix et le réconfort auprès de nos défunts,...
Je me repose, est-ce par hasard que je suis là assis sur la ligne imaginaire du Tropique du Cancer? Tanger 14 Mai 2015 La maison que j’ai quittée La maison de mes souffrances est ma mémoire. Je ne l’ai pas quitté par désaveu mais par ma connaissance de...
Rachel, tu es partie sans nous le dire! laisse moi au moins regarder pour une dernière fois tes cheveux peignés à la belle époque. A ton pays d'accueil ne reste pas silencieuse et parle lui de Tanger, ou pourquoi pas place toi à côté de la grande ours,...
J’ai découvert l’encre et la forme des lettres, mais je n’ai jamais appris à écrire, L’assemblage de mes mots ne forme pas une phrase mais plutôt une trace littéraire, Ma difficulté à communiquer est devenu avec le temps l’objet principal de mon expression,...
Lettre à mon ami Dr El Y.Med Bonjour mon ami, Il m’arrive souvent de rester là planter devant mon clavier à chercher les mots car parfois l’émotion est si forte qu’elle m’empêche d’écrire. Le besoin pressant d’écrire m’empêche d’écrire. Je me rappelle...
Quelque soit sa taille et sa hauteur, une montagne à double verrou n'est rien. Mon premier acquis de l'experience de la ''non peur'' est la nette amélioration de ma relation avec mon fils. Je n'ai plus peur d'être déchu de mon statut de père. Cher Monsieur...
Zaoui Derkaoua (Asilah) Rencontre de surfaces (Asilah) Bleu de Yves Klein Fentes de Lucio Fontana Quelle dissemblance y-a-t-il entre l'indifférence et le déttachement? L'indifférence est un bleu claire, le déttachement ou le lâcher-prise par contre est...
Paul CEZANNE Van DIJICK Est-elle morte ? Je ne pense pas, elle est bien plus vivante que vous ne pouvez le croire. Je regarde ces deux fresques et déjà l’aspect roturier et noble des tables s’impose à moi, l’épaisseur des meubles, la grossièreté des motifs...
Mon ami Tarik au café de la cinémathèque Rif 2010 J’ai connu cet homme, chétif comme un miroir, étrange comme un logis sans mémoire, il se plaisait à dire qu’il n’était cohérent que lorsqu’il demandait son chemin. Me voilà donc bien averti. Sa démarche...
Tanger à cinq heures et demie du matin, la ville est déserte, elle vient de disséminer la tribu de chasser les dionysiaques, de vomir tous les insomniaques et les consommateurs nocturnes. Elle offre un banc de Morphée à un enfant, un banc public devenu...
Ce serait tout à fait prétentieux de ma part de parler de l’art contemporain en étant une personne dilettante. Mais ce n’est pas la seule raison, car comment peut on parler de quelque chose dont la seule tradition est la nouveauté ! Et comment alors devenir...
Midi est un sale temps, le soleil est au zénith, un moment où l’astre lâche tout comme nous à la diarrhée. Tout est absolu alors, car à midi l’ombre disparaît. La chaleur tremblante sur le sol cuit les personnages de surface. Les nuages souvent assignés...
J’ai découvert l’encre et la forme des lettres mais je n’ai jamais appris à écrire, L’assemblage de mes mots ne forme pas une phrase mais plutôt une trace littéraire, Ma difficulté à communiquer, est devenu avec le temps l’objet principal de mon expression,...
Je sors pour déjeuner. Je suis seul. Sur mon chemin les hommes, indifférents les uns aux autres. Les voitures passent. Au bout du chemin je m’arrête. Les quidams s’arrêtent aussi. Les têtes ont leurs yeux fixés sur le petit homme rouge qui bloque momentanément...
Galeras : Génios Longueur : 14.00 Format : Cañonazo Cepo : 52 Poids : 15.00 Le regard trouve un réel plaisir à arpenter cette feuille soyeuse et boisée qui enveloppe ce cigare. Elle a demeuré longtemps dans la maison du tabac avant de choir entre les...
D ans un pli où la vie s’acharne à exister, une contenance traverse les rues par le cérémonial ancien du salamalec. Drapée dans le lierre, elle arpente les boyaux des chemins fatigués aux murs impies étranglés par l’obscurité, là où vacillent les ombres...
MARK ROTHKO -Sans titre-1957-huile sur toile-143 x 138 cm-Collection particulière Mille voix assemblées dans une page refusant la bonne logique d’un récit bien conduit se transforment en mots assignés à résidence pour avoir outragé le bel écrit : Gardien...
Communiqué de presse tarab tanger F estival des musiques traditionnelles du monde Tanger, 17-21 Juin 2009 Fruit d’une collaboration soutenue entre l’Association Confluences Musicales et la Wilaya de la Région de Tanger-Tétouan, et de l’implication de...
La lumière blanche est là, elle me rappelle mes dents à vingt ans quand je mordais à plein dents dans la vie. Je la regarde pendant de longs moments, elle n’est pas fugitive, semble échapper aux séquences qui organisent ma quotidienneté, elle m’agasse...
J’entends le désir ramper dans tes veines et la nuit dans ton sommeil j’écoute tes délires où tu racontes l’histoire de ce bâtisseur de mythe, la parole frugale, d’une main en plume de mésange il a inscrit des sillons sur ton corps pour écouter le récit...
Holy Smoke de Guillermo Cabrera Infante livre acheté à la librairie des Colonnes de Tanger est une belle histoire réelle et romancée de l'auteur, une lecture autobiographique, une fresque parfois en noir et blanc qui justifie le goût de Guillermo Cabrera...
Voix maigre, putrescible, Langue improbable, Regards languis sur les murs avachis par l’histoire, Pleurs nécrosés sur la mer, Econduis par une avanie sincère, Morts convalescents plume à la main, Vent polyglotte, haleines croisées, Non voyant à tâtons...
Comment se fait-il qu’un homme quinquagénaire simple et ordinaire, père de deux enfants et œuvrant dans le secteur bancaire tombe, sans suffisance aucune, dans le chaudron d’Epicure ?
A vrai dire j’essaie de ressembler à ma mémoire, c’est une conteuse passionnée, qui m’a tatoué le cœur par le premier clapé de sa langue sur le palais pour me raconter le plaisir du cigare, et la première lueur blanche de Tanger sans laquelle tous mes devoirs envers mes plaisirs ne seraient qu'un amour futile.