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21 mai 2007 1 21 /05 /mai /2007 07:15
Je crois que vivre est un sort tragique pour chacun de nous lorsque notre parcours ici bas est auréolé de trop de commencement qui infusent attachement passion et imprudence et peu de conclusion lesquelles, je l'espère, nous consentirons peut-être le bonheur d'anoblir notre âme si ordinaire.

Chaque jour quand je me lève, je suis comme cet arbre qui étend ses branches pour recevoir la douceur de la lumière guettant par delà les hauteurs l'arrivée certaine des nuages qui ombragerons mes rêves les plus chers et mes élans les plus sincères.

Le soir éprouvé par le lot quotidien de joie et de contrariété, mes pensées informulées et secouées par un corps fragile, tombent comme des branches mortes au pied de mes racines enfoncées dans une terre noir et humide et loin du supérficiel.

Mes pensées commencent alors à respirer profondement cette odeur de mucus imprégnée d'arômes floral qui unie petit à petit les fraguements de mon esprit perdu et le libère des événements de la journée diaprées par la critique et le manque de beauté. Alors, comme un marin qui vient de mettre pied sur la terre ferme, enflammé par l'amour, le vin et les mystères de la nuit, mes pensées, apaisées et heureuses d'avoir retrouver leur auteur, s'accrochent aux lianes tréssées par l'espoir et la lumière dorée du soleil qui se lève et coule sur le flanc des montagnes  puis grimpent de nouveau au sommet de l'arbre attendant paisiblement la venue du prochain jour.
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Texte Libre



Ces écrits sont nés d'un besoin pressant d'aller vers l'autre, de fondre dans un creuset qu'est ce support des éléments épars exprimant une certaine singularité.

Mais l'homme a vite fait de montrer sa joie une fois il est dans la lumière alors que les vrais auteurs, sans qu'il ne s'en aperçoive, sont dans l'ombre.

Ces écrits ne sont donc que l'expression harmonieuse d'innombrables acteurs proches ou lointains qui ont peuplé mon esprit et qui maintenant revendiquent la liberté à leurs créations.

Je passe mes journées à mutiler mes cigares à décapiter leurs têtes à allumer leurs pieds à déguster leurs tripes, mais l'écriture n'est-elle pas une vertueuse souffrance qui s'ingénue avec bonheur à vous faire oublier votre égo à décliner le constat social et à créer en vous le désir de dissimilitude?

Notre société a circoncis les hommes dans leurs corps, le fera-t-elle pour le prépuce de leurs coeurs et de leurs ambitions?

La vitole bleue dédie ses thèmes à la ville de Tanger, ma terre ma nourricière, au cigare ce plaisir perle des dieux fait par les mains des hommes, et enfin à mes écrits vérités sur mes parures qui donneront je l'espère suffisamment de plaisir aux lecteurs.
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Peut-être un jour

Qui c'est celui là?
Mais qu'est-ce qu'il veut?
Tanger 2010
 

Comment se fait-il qu’un homme quinquagénaire simple et ordinaire, père de deux enfants et œuvrant dans le secteur bancaire tombe, sans suffisance aucune, dans le chaudron d’Epicure ?

A vrai dire j’essaie de ressembler à ma mémoire, c’est une conteuse passionnée, qui m’a tatoué le cœur par le premier clapé de sa langue sur le palais pour me raconter le plaisir du cigare, et la première lueur blanche de Tanger sans laquelle tous mes devoirs envers mes plaisirs ne seraient qu'un amour futile.  

 

 
Porsche 911 carrera 4
Porsche 356 1500 S Speedster (1955)
Porsche 356 1300 coupé 1951
Porsche 356 A 1500 GT Carrera 1958
Porsche 356 châssis 356.001
Porsche Carrera 911



 
 

  

 

des mots en image

D'hércule et d'héraclès
Blanche est ma ville
Brun est mon humidor

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