Ce qui Est ne peut jamais être défié ou mis en échec par quoi que ce soit.
Etre en paix avec soi-même c'est savoir que cela ne peut être autrement qu'il n'est tel que c'est maintenant.
Nous devons accepter cela mais sans nous résigner, car nous sommes des êtres intelligent et sensible à la fois.
Echapper à notre compassion et affectivité serais un mensonge, un déni. Est-ce possible de vivre avec un mensonge? Non. Car si la Vie Est alors l'artifice n'est pas. C'est tout!
Il est possible de ne pas reconnaître ce que "maintenant" est ou un peu plus tard ce qui Est, ce que la Vie Est, ce que la Vérité Est. Toutefois il nous sera impossible à jamais de changer ce qui Est, la Vie et la Vérité. La Vie est en nous que nous le voulions ou pas.
Devons-nous retourner aux bancs de nos chères écoles pour apprendre ce qu'est la Vérité? Est-ce une pratique, le fruit d'une dialectique?
Avons-nous besoin de défendre ce que nous sommes? Ce qui Est, la Vie, la Vérité n'a pas besoin d'être protégé, défendu sinon elle serait une simple illusion sans fondement.
Nous avons besoin de désapprendre, de renverser notre approche, et de mettre à l'endroit notre manière de penser.
Intellectualiser le débat autour de la Présence est la manière la plus facile d'en éloigner tout auditeur ou participant intéressé.
J'ai visionné plusieurs vidéo où le "Manager" essayait de bonne foi moyennant une argumentation logique de faire éprouvé aux présents une forme d'approche, d'accomplir une sorte de catharsis qui était selon lui utile à la compréhension, à aider chacun à toucher par tout son être cette corde qui vibre à l'intérieur de nous.
Certes, l'effort est louable seulement cela pourrait prendre du "temps" et fatiguer l'aspirant.
Prenant en compte l'historique de ma recherche en tant que chercheur du moment présent (pour éviter dire de mon expérience), je partage les quelques propositions suivantes pour une meilleure approche à mon avis:
Demander aux personnes intéressées de faire des lectures difficiles, fortes crayon à la main quelque soit le sujet, de préférence bien sûr artistique, philosophique.
Réfléchir à comment les événements se produisent: une cause puis un effet?
Se demander si les choses arrivent ou se passent, y réfléchir le temps nécessaire.
Cela, selon l'égo, peut prendre du temps, pour mon cas c'était huit ans. Mais heureusesement c'était le temps de l'égo pas du mien, moi je n'ai rien perdu ni gagné d'ailleurs.
Réfléchir patiemment aux mots tellement galvaudés par nos sociétés: Amour, sacrifice, donner, recevoir, pardon, compréhension......
Éviter, dans la mesure du possible, le mot éveil (parce qu'il n'existe pas), spiritualité, religion...
La présence est-ce vouloir dire se rendre présent?
La présence est-ce une évolution vers quelque chose de nouveau, une démarche à suivre animée par une action sous-jacente, le fruit d'une évolution?
La présence est-ce la fusion de ce qui se réalise en nous et par nous?
La présence est, à mon avis, la disparition totale de toute distance qui sépare l'être de lui-même, ou de nous à nous-même.
La présence est inépuisable, ne s'affaiblit pas à proportion que notre travail s'accomplisse qu'il soit individuel ou collectif, ni se dénature ou se dégrade. Un exercice, une opération, un effort, par contre prend fin à mesure que la tâche se consume et le but s'accomplit.
La présence n'est pas non plus un accesoire, une épithète ou une quelconque particularité de l'être. L'être et l'acte sont la même chose. Je pourrais encore imager cela en disant par exemple bien que l'artisanat soit une singularité de l'art, sa finitude établie par l'objet artisanal, l'art demeure néanmoins.
Quand même bien l'acte commence et prend fin, la présence demeure.
La présence est un jaillissement qui prend forme ou se dévoile à travers tous les actes qu'on réalise. Ne rien faire est aussi un acte. Ainsi que je l’ai souligné à plusieurs reprises, ”faire quelque que chose” est l’action la plus hideuse, la plus atroce et dégueulasse qui soit!!
La présence n'est pas une expérience. La présence n'est pas un état. Car ce n'est pas le fait d'éprouver quelque chose dans certaine conditions et pas dans d'autres.
Si je puis donner un exemple:
la présence s'est manisfesté en moi par des secousses, une sensation de vertige, des mouvements me ballotent à tribord puis à bâbord, je viens d'apprendre que la terre n'est pas plate mais ronde et cela heureusement n'affectera pas ma navigation, je commençe alors à apprendre comment tenir la barre. L'angoisse de l'existence disparait, je ne suis plus attelé aux événements du monde, je les prends comme ils viennent, en moi ils surviennent, en eux je me réalise, me renouvelle et m'actualise. Ils me parlent, je les écoutent beaucoup plus qu'avant. Toute application ou attention pour les commander s'évanoui,la culpabilité ne me ronge plus car il n'ya plus de différence entre celui qui agit, fait et celui qui est.
Pourtant, ce qu'il y a de beau dans la présence c'est sa fragilité. Cela n'est pas le cas pour les objets, plus ils sont fonctionnels, utiles et moins ils peuvent se dérober à notre regard, leurs présence est immédiate éclatante, d'une clareté si évidente qu'elle blesse le regard et rend indifférent. Seul un artiste pourrait peut-être les abstraire de cette fonction initiale d'instrument, d'utilité, de serviabilité en les habillant de mystère, leurs souffler une âme pour leurs faire recouvrer une sorte de fragilité.
Quand nous quittons notre sphère privé et nous apprêttons à nous associer aux parties communes de la société, nous ne pouvons plus alors nous soustraire au regard de la communauté des hommes et devenons malgré nous visibles, partageons ainsi le statut des objets sans pouvoir nous refuser aux regards des autres. Nous devenons atteignables par tout les moyens techno-spatio-temporel (GSM, GPS, Caméra....), pourtant seul le désir de me connaître pourrait me rendre présent à l'autre, car c'est à partir de là que le mystère de ce que je suis commence. Je dois préciser toutefois que mon sujet est élaboré autour de la présence à soi et ceci n'enlève en rien l'importance que revêt la présence de l'autre à moi ou de moi à autrui.
Cela dit, je dois insister sur le fait que compte tenu de notre contingence, la présence ne peut jamais être, à l'image des objet, pleine, évidente et absolue, elle surgit de nous jaillit et ravit comme une eau vive sort de la terre continûment.
Ces écrits sont nés d'un besoin pressant d'aller vers l'autre, de fondre dans un creuset qu'est ce support des éléments épars exprimant une certaine
singularité.
Mais l'homme a vite fait de montrer sa joie une fois il est dans la lumière alors que les vrais auteurs, sans qu'il ne s'en aperçoive, sont dans l'ombre.
Ces écrits ne sont donc que l'expression harmonieuse d'innombrables acteurs proches ou lointains qui ont peuplé mon esprit et qui maintenant revendiquent la liberté à leurs créations.
Je passe mes journées à mutiler mes cigares à décapiter leurs têtes à allumer leurs pieds à déguster leurs tripes, mais l'écriture n'est-elle pas une vertueuse souffrance qui s'ingénue avec
bonheur à vous faire oublier votre égo à décliner le constat social et à créer en vous le désir de dissimilitude?
Notre société a circoncis les hommes dans leurs corps, le fera-t-elle pour le prépuce de leurs coeurs et de leurs ambitions?
La vitole bleue dédie ses thèmes à la ville de Tanger, ma terre ma nourricière, au cigare ce plaisir perle des dieux fait par les mains des hommes, et enfin à mes écrits vérités sur mes parures
qui donneront je l'espère suffisamment de plaisir aux lecteurs.
Comment se fait-il qu’un homme quinquagénaire simple et ordinaire, père de deux enfants et œuvrant dans le secteur bancaire tombe, sans suffisance aucune, dans le chaudron d’Epicure ?
A vrai dire j’essaie de ressembler à ma mémoire, c’est une conteuse passionnée, qui m’a tatoué le cœur par le premier clapé de sa langue sur le palais pour me raconter le plaisir du cigare, et la première lueur blanche de Tanger sans laquelle tous mes devoirs envers mes plaisirs ne seraient qu'un amour futile.
Porsche 911 carrera 4
Porsche 356 1500 S Speedster (1955)
Porsche 356 1300 coupé 1951
Porsche 356 A 1500 GT Carrera 1958
Porsche 356 châssis 356.001
Porsche Carrera 911