19 juillet 2007
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18:50
Je me suis vêtu de plusieurs parures en espérant que le destin ne me reconnîtrait pas. Mais la vie me lorgnait et je feignais ne pas la voir. Elle avancait avec une élégance troublante vers le "Pas de Tir" comme la crête d'une vague calme qui échouera bientôt sur le rivage.
Je continuais à ignorer ce mouvement de vie qui cherchait à m'enlacer, à me rabattre sur le chemin de mon unicité, soudain je me suis arrêté, mon ombre était si lourde de déguisement qu'elle m'enchaînait, mon âme blessé par les masques que je lui mettais, mon coeur brisé par le manque d'émotion que lui accordais.
J'ai compris brusquement comme un éclair qui vous foudroie que j'abîmais mon chemin vers la liberté en tentant de m'approprier le monde des autres, d'accepter la vérité collective au mépris de ma nature profonde, je flottais au gré des vents dans un système préétablie où le désir de dissimilitude n'avait pas droit au chapire.
Secoué par ce séisme une voix intérieure me dit "De ton âme jaillira la lumière qui révélera à ton coeur la vérité".
C'est ainsi donc que je me suis arrêté et fait face au destin et dit:
Je continuais à ignorer ce mouvement de vie qui cherchait à m'enlacer, à me rabattre sur le chemin de mon unicité, soudain je me suis arrêté, mon ombre était si lourde de déguisement qu'elle m'enchaînait, mon âme blessé par les masques que je lui mettais, mon coeur brisé par le manque d'émotion que lui accordais.
J'ai compris brusquement comme un éclair qui vous foudroie que j'abîmais mon chemin vers la liberté en tentant de m'approprier le monde des autres, d'accepter la vérité collective au mépris de ma nature profonde, je flottais au gré des vents dans un système préétablie où le désir de dissimilitude n'avait pas droit au chapire.
Secoué par ce séisme une voix intérieure me dit "De ton âme jaillira la lumière qui révélera à ton coeur la vérité".
C'est ainsi donc que je me suis arrêté et fait face au destin et dit:
Mme la vie je te salue
Alors avec un signe de déférence, elle a décoché sa flèche à mon égard et, en un moment furtif, mon corps fût imprégné d'une certitude mystique me débarrassant de ce que je croyais connaître de moi-même, ouvrant la porte de ma conscience à mes côtés sombres, acceptant le contenu de mes différences, jettant un nouvel ordre dans mon regard et mon existence.