28 janvier 2007
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Monopolio
Un mélange de style architectural accroche le regard de cet enfant. Cette fois il ne traverse pas pour aller vers la mer, son attention est agrippée à ce bâtiment couronné d'un auvent aux tuiles marron. Il ne sait pas ce que c'est, mais ce dont il est sûr c'est qu'il est différent des autres et renvoi à des thèmes traditionnels proches du mauresque. Il prendra peut être conscience de la singularité de sa cité malgré un urbanisme galopant qui, cependant, n'étouffera jamais son identité millénaire. Mais pour l'instant, il perçoit cette lisière floue entre deux monde, le sien et celui de ses aïeux.
Cet enfant dans son innocence ne se doute pas encore que des compatriotes différent par leurs identité et leurs confessions vivaient harmonieusement dans ces lieux il y a moins d'un demi siècle.
Moi, son père, dans le méandre de mes souvenirs, je ne me rappelle pas encore des portugais et espagnoles qui s'établirent en ces lieux voilà bien une cinquantaine d'année faisant de la pêche leur gagne pain quotidien et qui, le soir, bravant le vent d'est, essayaient de retrouver le chemin menant vers leur ville auprès de leur femme déjà assise au seuil de leur demeure guettant sagement leur arrivé en tricotant des chandail de laine.
Le Lycée Saint-Aulaire actuellement Collège
Ibn Battouta 80 années après!
Angle opposé
En hommage aux directeurs qui ont menés cette belle entreprise comme des Verdi ou des Vivaldi s'acharnant sur leurs violoncelles frottant leurs archets sur les cordes pour donner le meilleur de leurs élèves. En hommage à mon père qui fût mon directeur, à tous ces hommes dont l'empreinte pétrie encore dans nos mémoires j'offre ce délicieux passage de Cervantès dans "Don Quichotte":
"
Heureux âge et siècle heureux celui auquel sortiront en lumière mes fameux exploits, dignes d'être gravés en bronze, scupltés en marbre et peints sur les tableaux, pour servir de mémoire au temps futur! Ô toi, sage enchanteur, qui que tu sois, à qui il écherra d'être chroniqueur de cette rare histoire, je te supplie de n'oublier pas mon Rossinante, mon éternel compagnon en toutes mes voies et carrières."
A la conquête de Sidi Ahmed Bou Koudja
Rue Ben Abbou qui contourne le musée de la Casbah
Sidi Ahmed Bou Koudja, mausolée où l'homme enseigna le coran et dispensa à ses visiteurs des leçons de sagesse.
Rendu célèbre par Matisse dans sa toile "Le Marabout".
Un saint où les hommes et les femmes s'y rendent tous les jeudis après la prière du soir pour se repentir et quémander la fertilité.
un enfant s'arrête et regarde à l'intérieure du marabout.
Published by I.Bouzid
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dans
Tanger