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20 septembre 2020 7 20 /09 /septembre /2020 20:07
Je me repose, est-ce par hasard que je suis là assis sur la ligne imaginaire du Tropique du Cancer?

Tanger 14 Mai 2015

                                                La maison que j’ai quittée

 

La maison de mes souffrances est ma mémoire. Je ne l’ai pas quitté par désaveu mais par ma connaissance de la vérité. Je ne prétends pas avoir connu la Vérité car à partir de quel lieu si ce lieu existe, à partir de quel moment si ce temps existe  peut on connaître la Vérité ? La Vérité n’a pas d’origine ni de chemin, elle EST point. Tous les sentiers parcourus  respirent sa présence, la Vérité est Une, Belle et Bonne car positive, elle compose avec les contradictions mais ne les oppose jamais. Nous ne sommes plus quand nous nous refusons à elle. La peur d’inclure définitivement ce que nous sommes nous relègue dans les steppes froides et glaciale les plus éloignées de notre véritable demeure. L’homme a crée le bien et le mal le beau et le laid, c’est en cela que nous sommes différent des animaux. C’est grâce ou à cause de cela aussi qu’il s’éloigne de sa patrie se fourvoyant dans les sentiers obscurs de sa pensée pour trouver ne serait-ce qu’une bribe de réponse à ses questions. Et après avoir presque dilapidé tout son héritage, connu la désolation abyssale que rencontre le chercheur dans sa quête il s’arrêta :

 

« Univers ! Je suis loin. J’ai fais tous les chemins possible mais aucune route ne m’a ramener chez moi, je suis allé à plusieurs endroit mais aucun toit ne m’a abriter de mes souffrances ».

 

C’est à ce moment précis qu’une voix douce pleine de promesse s’est élevée en lui:

 

« Tous les êtres dans la Vie sont sans pourquoi. La rose est sans pourquoi! t'en rappelles-tu?"

 

« Et moi alors ? »

 

« Alors débarrasse toi des pourquoi, des parce que et garde uniquement la réponse. Comprendre ce n'est pas de trouver la bonne réponse à la question mais bien de faire disparaître définitivement cette dernière."

Tu sais que tu vois alors regarde, tu sais que tu sens alors ressens, tu sais que tu entends alors écoute, tu sais que tu as été jeté dans l'espace alors mets toi debout et marche, tu sais que le temps c'est du mouvement alors  arpente la terre, nourris toi, croît et mange, tu sais que tu es l'enfant des vents alors respire. Chaque acte est merveilleux, c'est ton seul héritage rien d'autre ne pourrait à jamais t'appartenir. Commence d’abord par cela car on apprend toujours à marcher à ceux qui veulent courir »     

 

Mon chemin vers la présence

 

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Texte Libre



Ces écrits sont nés d'un besoin pressant d'aller vers l'autre, de fondre dans un creuset qu'est ce support des éléments épars exprimant une certaine singularité.

Mais l'homme a vite fait de montrer sa joie une fois il est dans la lumière alors que les vrais auteurs, sans qu'il ne s'en aperçoive, sont dans l'ombre.

Ces écrits ne sont donc que l'expression harmonieuse d'innombrables acteurs proches ou lointains qui ont peuplé mon esprit et qui maintenant revendiquent la liberté à leurs créations.

Je passe mes journées à mutiler mes cigares à décapiter leurs têtes à allumer leurs pieds à déguster leurs tripes, mais l'écriture n'est-elle pas une vertueuse souffrance qui s'ingénue avec bonheur à vous faire oublier votre égo à décliner le constat social et à créer en vous le désir de dissimilitude?

Notre société a circoncis les hommes dans leurs corps, le fera-t-elle pour le prépuce de leurs coeurs et de leurs ambitions?

La vitole bleue dédie ses thèmes à la ville de Tanger, ma terre ma nourricière, au cigare ce plaisir perle des dieux fait par les mains des hommes, et enfin à mes écrits vérités sur mes parures qui donneront je l'espère suffisamment de plaisir aux lecteurs.
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Peut-être un jour

Qui c'est celui là?
Mais qu'est-ce qu'il veut?
Tanger 2010
 

Comment se fait-il qu’un homme quinquagénaire simple et ordinaire, père de deux enfants et œuvrant dans le secteur bancaire tombe, sans suffisance aucune, dans le chaudron d’Epicure ?

A vrai dire j’essaie de ressembler à ma mémoire, c’est une conteuse passionnée, qui m’a tatoué le cœur par le premier clapé de sa langue sur le palais pour me raconter le plaisir du cigare, et la première lueur blanche de Tanger sans laquelle tous mes devoirs envers mes plaisirs ne seraient qu'un amour futile.  

 

 
Porsche 911 carrera 4
Porsche 356 1500 S Speedster (1955)
Porsche 356 1300 coupé 1951
Porsche 356 A 1500 GT Carrera 1958
Porsche 356 châssis 356.001
Porsche Carrera 911



 
 

  

 

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D'hércule et d'héraclès
Blanche est ma ville
Brun est mon humidor

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