"Ces photographies montrent des interactions entre mes mains, des livres s’ouvrant sur des photos de paysages et des éléments tierces variables. Par des gestes simples, Laila Mestari créée des espaces ambigus où s’enchevêtrent les références à l’histoire de l’image, aux espaces livresques et à la complexité incarnée du présent. Le projet aborde le rapport à la fois mystique et marchand entre l’humain et la nature et questionne l’hétérogénéité chaotique du sentiment d’appartenance au territoire. Le paysage, le corps et le livre sont considérés comme trois différents espaces où s’accumulent les idées qui façonnent l’héritage culturel. Ces éléments et leur bagage sont déconstruits par la caméra puis intégrés à de nouveaux contextes où le remaniement des récits historiques est permis comme jeu."