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28 octobre 2021 4 28 /10 /octobre /2021 12:46

Café Rif de la cinémathèque de Tanger 

Ce texte est une réédition. Je l’ai publié en Février 2014, il y a de cela maintenant sept ans, j’étais alors proche de mes cinquante quatre ans et, sans le savoir encore, car rien ne le présageait, j’allais bientôt faire l’expérience d’un sublime et miraculeux malheur! Et vous le savez autant que moi, à quelque chose malheur est bon. Mais ça, c’est une autre histoire!.

Donc pourquoi je republie ce texte? 

Eh bien quelques amis m’ont fait la délicieuse remarque que mes écrits étaient apparentés à ceux d’un poète rebelle, anarchique! eh bien dites-moi!!!

Je me suis donc demandé pourquoi ne pas republier ce texte, c’est mon manifeste presque un crédo de ma façon d’écrire, une épithète inscrite dans ma couche Malpighi et qui donne le mouvement à tous mes crayonnages.

Je dois quand même vous demander s'il vous arrive de temps en temps de rajeunir vos notes ! Allez donc voir ces délicieux propos de Georges Canguilhem, je ne peux me résoudre à garder pour moi seul cette substance!!

Il dit:* La raison est régulière comme un comptable mais la vie anarchiste comme un  artiste* CQFD

Continuons, d'abord les précisions suivantes:

La chose que je déteste le plus au monde c’est d’écrire pour paraître plus français que les français eux-même.

La langue française n’est pas ma langue maternelle, elle s’est toujours refusé à moi, elle a dressé tous les remparts possible pour m’éloigner d’elle, a dit non à mon désir de paître auprès de son corps pour manger les mots d’automne qui tombaient le long de son corps, c’est une sultane infidèle, elle couche au Bénin, se réveille en Côte d’Ivoire déjeune au Sénégal et rare quand elle se souvient de moi, mon sérail est triste quand elle n’est pas là. Je suis un amant cocufié!!

Parfois son haleine aux reflets dorés prend la forme de volutes au parfum  rouge citronné et à peine je les ai dessiné, voilà qu’elle part vers de nouvelles contrées!!

Non, Non et Non!!!! Tu ne feras jamais de moi un peine-à-jouir, femme je te répudie!

Alors j’ai décidé de l'étriller, de la mettre à mal, de la tyranniser, adieu les propositions, les adverbes et les conjonctions, bien fait pour toi! Je m'arrangerai avec le reste!

Maintenant le texte en question:

 

J’ai découvert l’encre et la forme des lettres, mais je n’ai jamais appris à écrire,

L’assemblage de mes mots ne forme pas une phrase mais plutôt une trace littéraire,

Ma difficulté à communiquer est devenu avec le temps l’objet principal de mon expression,

Mes phrases sont une travée de strate, des tranchées derrière lesquelles je me mets à l’abri,

A l’abri du lecteur sérieux en quête de sens, prêt à me dépouiller de mes vérités,

C’est pour cela que je suis un scribe dissident, à la fois mobile et sédentaire, essayiste et fictionnel,

Exprimer l’indicible est ma seule quête qui restera à jamais inachevée,

Mais je n’y peux rien, dans le supplice existentiel tout est déjà décousu

 

 

 

 

 

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Texte Libre



Ces écrits sont nés d'un besoin pressant d'aller vers l'autre, de fondre dans un creuset qu'est ce support des éléments épars exprimant une certaine singularité.

Mais l'homme a vite fait de montrer sa joie une fois il est dans la lumière alors que les vrais auteurs, sans qu'il ne s'en aperçoive, sont dans l'ombre.

Ces écrits ne sont donc que l'expression harmonieuse d'innombrables acteurs proches ou lointains qui ont peuplé mon esprit et qui maintenant revendiquent la liberté à leurs créations.

Je passe mes journées à mutiler mes cigares à décapiter leurs têtes à allumer leurs pieds à déguster leurs tripes, mais l'écriture n'est-elle pas une vertueuse souffrance qui s'ingénue avec bonheur à vous faire oublier votre égo à décliner le constat social et à créer en vous le désir de dissimilitude?

Notre société a circoncis les hommes dans leurs corps, le fera-t-elle pour le prépuce de leurs coeurs et de leurs ambitions?

La vitole bleue dédie ses thèmes à la ville de Tanger, ma terre ma nourricière, au cigare ce plaisir perle des dieux fait par les mains des hommes, et enfin à mes écrits vérités sur mes parures qui donneront je l'espère suffisamment de plaisir aux lecteurs.
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Qui c'est celui là?
Mais qu'est-ce qu'il veut?
Tanger 2010
 

Comment se fait-il qu’un homme quinquagénaire simple et ordinaire, père de deux enfants et œuvrant dans le secteur bancaire tombe, sans suffisance aucune, dans le chaudron d’Epicure ?

A vrai dire j’essaie de ressembler à ma mémoire, c’est une conteuse passionnée, qui m’a tatoué le cœur par le premier clapé de sa langue sur le palais pour me raconter le plaisir du cigare, et la première lueur blanche de Tanger sans laquelle tous mes devoirs envers mes plaisirs ne seraient qu'un amour futile.  

 

 
Porsche 911 carrera 4
Porsche 356 1500 S Speedster (1955)
Porsche 356 1300 coupé 1951
Porsche 356 A 1500 GT Carrera 1958
Porsche 356 châssis 356.001
Porsche Carrera 911



 
 

  

 

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D'hércule et d'héraclès
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