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23 mai 2007 3 23 /05 /mai /2007 22:22

J'ai vu la parade de la vie.

Elle a affiché le grand luxe de sa cruauté.

Elle a marché l'air hautain défiant avec insolence ma douleur affichée.

Jeune, elle m'avait déja marqué comme L'Homme qui en savait trop.

Son haleine qui ne se reprend pas de son sourire cruel se plaîsant à verser les larmes sur mes joues, enflées comme les seins de ma mère,  a adoucit cependant mes blessures et m'a apprit le script de la métamorphose de la peine en humour.

Sans souffrance aurais je pu embellir cette disposition naturelle à convertir les tourments de l'insolite, l'étonnement anxieux, à prévoir le départ du coup de feu, à transformer l'événement douloureux en humour comme victoire contre les épreuves de la vie?

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21 mai 2007 1 21 /05 /mai /2007 07:15
Je crois que vivre est un sort tragique pour chacun de nous lorsque notre parcours ici bas est auréolé de trop de commencement qui infusent attachement passion et imprudence et peu de conclusion lesquelles, je l'espère, nous consentirons peut-être le bonheur d'anoblir notre âme si ordinaire.

Chaque jour quand je me lève, je suis comme cet arbre qui étend ses branches pour recevoir la douceur de la lumière guettant par delà les hauteurs l'arrivée certaine des nuages qui ombragerons mes rêves les plus chers et mes élans les plus sincères.

Le soir éprouvé par le lot quotidien de joie et de contrariété, mes pensées informulées et secouées par un corps fragile, tombent comme des branches mortes au pied de mes racines enfoncées dans une terre noir et humide et loin du supérficiel.

Mes pensées commencent alors à respirer profondement cette odeur de mucus imprégnée d'arômes floral qui unie petit à petit les fraguements de mon esprit perdu et le libère des événements de la journée diaprées par la critique et le manque de beauté. Alors, comme un marin qui vient de mettre pied sur la terre ferme, enflammé par l'amour, le vin et les mystères de la nuit, mes pensées, apaisées et heureuses d'avoir retrouver leur auteur, s'accrochent aux lianes tréssées par l'espoir et la lumière dorée du soleil qui se lève et coule sur le flanc des montagnes  puis grimpent de nouveau au sommet de l'arbre attendant paisiblement la venue du prochain jour.
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14 avril 2007 6 14 /04 /avril /2007 19:40


Je marche sur la cinquantaine, mes yeux regardent déjà la terre qui commence à se lézarder sous mes pieds aussi bien que les fêlures de mon coeur. Mais je n'ai pas heureusement ce sentiment de déception, car je continue à aimer la vie.

Si mes quarantes six glaçons ont coulés c'est dans la joie de l'ambiance et des meilleurs breuvages qu'ils l'ont fait.

Si mon fromage a fondu, c'est dans la chaleur de mes rapports avec tous les êtres que j'ai côtoyés et les choses que j'ai aimé

Si la lumière se voile peu à peu, c'est pour mieux rêver et donner plus d'attrait à mes futurs projets.

Si je réalise avec gaieté l'incurie de mes rides, c'est parce que j'intériorise mieux et avec subtilité les évènements de la vie, j'examine avec plus de calme les idées nocturnes empréssées à s'acharner sur mes sens rêveurs d'aventures fugaces.

Parfois en revanche, j'ai comme le sentiment d'avoir passer ma vie dans une salle d'attente, l'air absent et inconnu parmi les présents, une tête en résidu dans un corps fuyant.

Roulé donc j'ai été, comme les feuilles de mes cigares, qui m'ont procuré cependant suffisament de plaisir pour mettre des croches pieds et faire perdre l'enthousiasme à mes démons persécuteur.

D'aucuns diront que je suis bien bizarre, comme cet homme qui paie une stripteaseuse pour se rhabiller ou vend des souliers à des cireurs de chaussures, oui et pourquoi pas en fin de compte si mon aspect qui, au gré de mes écrits, échappant à l'entendement de quelques uns,  veille sur mon plaisir et ma satisfaction!
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15 janvier 2007 1 15 /01 /janvier /2007 17:10
 
Il est beaucoup plus facile de parler des autres, de raconter leurs parcours, mais quand il s'agit de soi-même, ça devient difficile, très difficile, car on est beaucoup plus appelé à s'exprimer sur nos émotions passées, des moments de vies perdues dans notre memoire ramenés par les souvenirs tel un galet jeté par les vagues.

Rue Zaitouna, ansi s'appelle la rue où j'habitais. Mon père avait été affecté en qualité de directeur dans un collège à la nouvelle ville, et en attendant de s'y établir, on a partagé pendant trois belles années la demeure de ses parents, mes grands parents, et bien sûr la mitoyenneté de nos voisins et l'entourage de la médina.

Notre quartier Dar Barroud, ancienne forteresse anglaise, avait cette atmosphère vivante et parfois molle à cause de l'humidité régnante, soufflée par le vent de mer qui alourdissait nos paupières et détendait nos mouvements. Les mouettes rieuses habillées de leurs plumages nuptiales flottaient inlassablement dans les airs, et les cornes de brume des bateaux nous rappelaient la proximité de la mer.

Les matins, j'esseyais de me lever tôt pour mettre la carafe de lait au seuil de notre maison et attendre le passage des chèvres pour tirer le lait de leurs mamelles. Les chèvres descendaient mais ne remontaient jamais. Les pauvres habitent toujours en bas.

Quand je m'oubliais au lit, des mains à la peau écaillée, nervurée par le temps, plissées comme un drap défait, venaient scruter mon matelas pendant mon sommeil, pour s'assurer si aucune eau chaude ne m'a réchauffée la nuit. L'échappée n'étant pas toujours certaine, les doigts osseux me pinçaient alors jusqu'à faire trébucher mes rêves.

Avant de filer à l'école, ma grande mère, pour se réconcilier avec moi après un réveil agité, me donnait un peu de pois chiche cuit à la vapeur au sel et au cumin.
Mais....dieu.....qu'est-ce que je pouvais détester cette femme, elle avait les lèvres charnues à vous laissé une écume de salive sur la joue quand elle vous embrassait, elle pestait sans se lasser contre mon grand père, lui qui avait le coeur tendre et prenait la vie comme elle venait, et quand il s'agissait de ma mère, épouse répudiée par mon père, sa langue devenait alors fourchue et sa bouche commençait à cracher allègrement son venin.

Notre maison à la médina avait un aspect andalous, les pièces de réez de chaussée et du premier étage s'ordonnaient autour d'un patio bordé par du fer forgé noir qui, avec la mosaïque marron et vert du carrelage terni par le temps, ressemblait à du fard noirâtre sur les yeux d'une femme qui vous exprimait un amour simple et sincère.

Le dévouement de mon grand père à sa famille, à son travail et la résignation de ma grand-mère à sa condition de femme au foyer, enracinaient encore et toujours un peu plus profondément ce sentiment d'immuabilité dans le temps, je les voyais réaliser chaque jour les mêmes fragements de gestes successifs, accomplis comme une promesse, pour s'acquitter de leur prières, remonter d'un mouvement de poigné l'horloge murale, bluter la farine, pétrir le pain, astiquer les théières d'argent et fourbir les plateaux et les lampes en cuivre.

Mon grand père partageait assidûment mon chemin vers l'école. Il s'habillait de son traditionnel Jabador blanc, symbole d'appartenance à sa communauté, de son couvre chef en laine rouge cerise puis sa chaussure belgha qui n'a jamais cédée à une citadine et bien sûr sa jellabah grise et sa meilleure compagne une canne en cèdre. Qu'est-ce que j'aimais cet homme! il ma appris l'ambition de chercher à rester simple et modeste, sa propreté physique et morale a éclatée la blancheur de son linceul.

Notre chemin attirait sans cesse mon attention, on y sentait l'odeur des fêves et celle des faillots, des plats rustiques qui me rassasiaient. Les rues étaient sinueuses et irrégulières, les maisons se touchaient puis se séparaient faisant succéder l'ombre et la lumière qui se remplaçaient jusqu'à la place Dar Barroud.

Le quartier abritait des personnages distincts qui nuançaient l'ordre social et donnait de l'importance et de la densité à notre communauté.
Tourya la voyante, habitait à l'embouchure de la rue où elle offrait ses présages aux femmes en mal d'amours, ses recettes pour déjouer le mauvais oeil, pour briser le cadenas des filles recemment mariées et difficiles à dépuceler ou les maris qui n'arrivaient plus à le remuer. L'épicier Hamou, le fkih de l'école coranique et enfin le maître du four traditionnel qui jouissait du respect du voisinage car c'est en ce lieu que le pain du pauvre côtoyait paisiblement celui du riche.

Le café Makina n'était pas loin de chez nous, on sentait de loin l'odeur du kif et du thé à la menthe. Un verre contenait assez pour oublier le désoeuvrement ou peut être le désespoir. Les adultes nous disaient toujours "Les enfants! n'ayez pas la mésaventure d'entrer dans ce maudit café, c'est un lieu où on abuse de la chair tendre..." tous les autres mots intérdit restaient suspendues à leurs lèvres.

Non, je n'ai pas oublié les vendeuses de charmes qui habittaient sur le prolongement de la rue Zaitouna en pente vers la place Amrah. Elles attendaient les passants en mauvaises pente pour éclater la bulle de leur chewin-gum signifiant ainsi leurs libérté passagère.

Place Amrah était le passage obligé de tout un chacun de nous qui désirait accéder aux quatres portes deTanger, Bab Haha, Bab Bhar, Bab Assa et Bab Casbah. Cette place était bien connue par la somptueuse demeure Sidi Hosni de la richissime Barbara Hutton que les médias ont surnommés plus tard la pauvre petite fille riche.

Un jour, en compagnie de mon père, on a emprunté ce chemin grêle, mes soeurs étaient habillées en manteau rouge écarlate achetés par ma mère lors de son voyage en Angleterre.

Moi, je suis absent et pourtant j'étais là, je refuse d'avouer ma présence, la culpabilité est insupportable. J'en voulais à mes soeurs car elle riaient, je les sentaient complices de ce qui allait peut être se passer, j'observait mon père, je ne pouvais pas l'arrêter, j'écoutais ce silence pesant qui le hantait, il craignait une rencontre, chaque battement de son coeur raclait la noirceur déposée par l'amertume d'un temps passé encore isolé dans ma mémoire d'enfant, mon corps était  témoin de sa soufrance mais il demeurait muet, les maux qui rongent n'ont pas encore trouver leurs mots, et quand le verbe m'est venu aux lèvres je ne connaissais pas encore la chanson de Barbara Mon enfance qui disait "Il ne faut jamais revenir au temps caché des souvenirs...ceux de l'enfance vous déchirent"
Le corps de mon père s'éloignait peu à peu de sa peau, son affection pour nous s'amoindrissait à mesure qu'on avançait, il avait besoin de toute son animalité pour faire face à cette apparence qui allait soudain déchirer la nuit.
 
La densité de la nuit transfigurait nos ombres, étranglait la lumière des réverbères accrochés sur des murs en décomposition, et s'emparait avec une délicatesse ténébreuse de mon malaise. Dans ces moments, la nuance, la distance de l'ambiance n'existent pas seul le heurt est roi. Brusquement il s'arrêta, la scène est irréelle, le silence est absolue, son flanc gauche s'écartait lentement de derrière le mur pour voir comme d'une lucare........personne........ma mère n'était pas là........sa mère a déja fait la sale besogne.

Ce sont des évènements semblables qui ont transformés ma relation à mon père, elle s'est vêtue d'une parrure de peau écorchée. Lui, était devenu pour moi un morceau de viande qui s'est mis entre les cuisses de ma mère, et moi faute d'avoir mal cacher mes pensées, j'ai perdu son estime. J'écris donc ces traces de vies à l'encre noirci par l'expérience de la vie, bleutée par l'amour à ma nourricière.

Les ruelles sont étroites et ondulantes, l'absence de l'effet de perspective libère le regard pour être saisie de ces mûrs rugueux paints à la chaux colorée et incrustés dans leur masse de bois ouvré faisant usage de porte. Des portes massives, obéissantes à leurs maîtres et indifférentes aux étrangers, parfois ornées d'enclumes et d'un lourd heurtoire en forme d'un anneau placé au milieu.
L'ornement et l'aspect des portes déclinait souvent le niveau sociale des propriétaires des lieux.

Les profondeurs de la médina m'ont appelés pour plonger dans mes souvenirs, pour écouter l'écho de la vie trépidante d'antant, pour enlever le pansement de ma bessure qui n'avait pas guérie.

Je reviens sur les pas de mon père quand il rentrait le soir le coeur palpitant de bonheur de nous revoir.
Je reviens sur les pas de ma mère quand elle venait supplier de la laisser voir ses enfants.

J'avais peur de changer. Mais maintenant la médina reconnaîtra l'enfant qu'elle a consolé.

Je reviendrais......

 
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9 janvier 2007 2 09 /01 /janvier /2007 15:36

Bon avant de prendre pied sur un sujet qui fait vivoter mon coeur, je dois d'abord mettre un peu de vernis, vous en conviendrez je suis sûr.
Bon cela étant fait, voilà ce que j'ai envie de vous dire:

Je suis aimé,
Je ne suis pas obligé,
Je suis occupé,
Je suis un homme,
Je suis heureux et parfois.....
Je suis triste,
Je suis jeune,
Je ne suis pas narcissique mais....
Je suis ce que....
Je suis,
Je suis blanc,
Je suis ma voie et.....toi la tienne,
Je suis ici et.....toi là-bas,
Je ne suis rien quand.....
je suis seul,
Je suis parce que.....mon expérience dans l'existence me dit que....tu es,
Je suis souffrant car.....au plus profond de moi-même, je sais que......,
Je ne suis pas celui que je pense être,
Je suis donc representatif de quelque chose qui prend essence dans.....son enchevêtrement avec l'existence des autres,

Attendez, ça se corse un peu. Je prend un cigare, au moins lui il ne va pas se déguiser. Où est ma guillotine, ah! la voilà, je le décapite comme ça il ne pensera pas, j'allume son pied pour qu'il donne ce qu'il a dans la tripe.

je disais, ah, oui,

Je ne suis pas libre, ma vie est amarrée à une seule et unique illusion: Je suis ceci, je suis cela.

A suivre............



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3 janvier 2007 3 03 /01 /janvier /2007 10:48

Papa, apprends moi à pardonner,
Ta lumière me brûlait les yeux et je m'en cachais,
Petit comme un oisillon, je te suivais dans le ciel bleu,
Comme une flèche mouvante qui voyage impérturbablement vers l'horizon,
De retour à la maison tu me mettais en califourchon sur ton genou,
Les calîns tu savais que je les aimais, tes doigts dans mes cheveux tu savais que je les adorais,
De mes caprices d'enfant, aucun tu ne m'as refusé,

Mais au-delà du symbole tu n'étais qu'un homme et ça je ne le savais pas encore,
Et .....sans le savoir peut-être, tu m'as blessé,
Car un jour, tu n'étais plus de retour, et depuis, seul le clair de lune de ma mère ma guidé dans l'obscurité,
Puis un jour on m'a dit, petit, désormais tu es dans une famille déchue,
Alors, mes yeux embrumis par les larmes,
Je suis parti à la rencontre de cet arbre immense qui m'abritait,
Pour lui demander dans mon coeur,
Quelle autre terre que la notre il a choisi pour se planter,
Son regard, plein de désarroi, je ne l'oublierai jamais,
Son coeur brisé en mille morceaux me disait, toi qui volait dans le ciel tu vas ramper,
Alors, de son piédestal il est descendu,
Adieu Papa,

Maintenant, mon coeur vieux de quarante cinq printemps s'est éclaircit,
Car mon amour pour papa a fleurit,
Le temps aidant, j'ai mesuré l'absurdité des évènements inscrits,
Je t'aime papa, mais je ne pourrais jamais te l'avouer,
De peur que tu partes encore une fois.

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23 décembre 2006 6 23 /12 /décembre /2006 16:07
Bien que jappartienne à une communauté embrassant la foi de Mahomet, mes convictions personnelles demeurent en souffrance pour la reconnaissance de ce que les miens et les gens du livre appellent en général et communément Dieu.

Cette voie même si elle ne me procure que perplexité et point de certitude, me laisse conforme à moi-même ne serait ce que pour le fait que l'inconnaissable est toujours déduit mais jamais démontré. Devrais-je donc rallier pour autant le camp des insurgés sans foi et faire la guerre à mes semblables? Non. J'ai choisi par contre le chemin d'un non croyant à la recherche de dieu, un dieu qui, par notre contemplation, libère les gens de leurs réclusions spirituelles et peut être les unira-t-il sous la même signification de la vérité.

Cela dit, et en dépit de ma discrétion sur mes convictions personnelle, pour ne pas heurter celles de mes proches, j'étais à mille lieux de savoir que ce soir j'avais rendez-vous avec un événement qui allait encore une fois entériner cette déchirure.

En effet, par un simple hasard, en feuilletant mon journal, j'ai pris connaissance dans la rubrique arts et culture, qu'un concert de musique andalouse tiendra lieu dans la Cathédrale située dans ma citée.(la réciprocité est-elle envisageable? un récitale de musique classique dans une grande mosquée?)

Sans plus tarder, j'ai rejoins ce lieu de culte que, je ne m'en cache pas, j'étais avide de connaître. L'édifice m'acceuil par l'un de ses trois portails, l'interieur était très sobre, les symboles adoucis par la lumière tamisée, la senteur celle d'un bois précieux. Je m'assis aux premiers banc pour écouter ce groupe de musicien qui déjà beignait dans la lumière jaune et bleutée du vitrail et s'affairait à mettre en place luth, cithare, flûte, et instrument de percussion.

Après la présentation du programme la musique commença:....vibration.....profondeur.....écho.....souffle....la fibre émotive que j'ai à l'interieure de moi commença à résonner, je me sentais transporter par la nef, mes yeux regardaient parfois la voûte qui s'apparente à la coque d'un vaisseau renversé, étais-je dans la mer des crises? Est-il possible que des cordes Arabe puissent jeter une passerelle pour rejoindre la foi Chrétienne?! J'étais témoin passif sans force regardant mon âme tourmentée, hésitante, faisant le choix entre la couleur de l'hostie et la coupe de vin ou le témoignage de foi d'un bon musulman.......rythme.......chant soliste.......choeur........non c'est absurde les religions peuvent être différentes par leurs textes mais dieu reste le même par tout et pour tous.

A la fin du concert, j'ai quitté cette maisson de dieu, du beaum au coeur, me promettant qu'un jour j'y reviendrais pour contempler encore une fois la diversité des hommes.

je n'en suis pas sorti indemne, la plaie faite par mes ruptures et ralliements c'est encore ouverte......à suivre.


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9 décembre 2006 6 09 /12 /décembre /2006 18:42

Mon travail consiste à faire sortir les choses de leurs contextes habituels, de produire cet étonnement si cher à l'esprit humain et agir pour que le quotidien soit un moment extraordinnaire. En image ça donne trois balais colorées.
Pour conclure c'est avec plaisir que je paraphrase quelque lettre de Jean Canavaggio dans sa préface de Don Quichotte en disant, le quotidien engendre la médiocrité, là où toute incommodité a son siège et tout triste bruit sa demeure.
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1 décembre 2006 5 01 /12 /décembre /2006 21:09
Perturbé par mon entourage, je fus très tôt amené à penser. Je ne voulais pas savoir le comment des choses mais le pourquoi, car c'était les causes premières qui m'intéressaient.

Le pourquoi a été mon premier outil de travail.

Cependant mon labeur n'était pas sans peine; jeune j'ignorais qu'il n'est pas facile de répondre à tous les pourquoi.
Le berceau de mes incertitudes se mettait alors à se creuser, il était l'arène des duels entre la raison et les sentiments, le savoir et la croyance, mais en fait ce n'était que l'affrontement déguisé du pourquoi et du comment. Mes questions battaient en retraite devant cette vie conséquente et mes doutes avançaient à grand pas. Finalement la confrontation entre l'Etre et le sens de l'Etre était inéluctable.
Ces recherches ne doivent pas nous paraître nouvelles, car quotidiennement nous affrontons des aspects alors que notre raison cherche des réalités.
Mais de quel instrument ai-je usé pour avoir forgé si profondément dans mes pensées?!
Effectivement, je crois que la connaissance de nos moyens de prospections nous aideraient à anticiper sur le résultat à obtenir. Lorsqu'on se sert du comment on a généralement une réponse technique, et du pourquoi, une réponse métaphysique. Les deux quand ils se rejoignent forment la certitude, je dirai, à l'âge que j'ai maintenant, une certaine sérénité ou apaisement mentale, une éventualité  malheureusement rare.
Le pourquoi et le comment étaient une seule entité appartenant à la matière philosophie. Au début des temps, l'homme était conquis par l'Univers et le pourquoi dominait alors. Au fur et à mesure que les siècles passaient, le comment émergea et donna naissance aux techniques et l'Homme s'est senti cette fois conquérant.
Le pourquoi et le comment devinrent pour la première fois et depuis, frères ennemis lors du procès de Galilée. Ce dernier voulait savoir par quel procédé mathématique ou géométrique l'Univers se mouvait, alors que l'église exigeait de lui le pourquoi, car le mouvement des cieux s'effectue par la main de Dieu, une question métaphysique et non pas technique ou scientifique.
Ce raisonnement nous acheminera peut être à nous demander pour quelle raison notre siècle est si industrialisé. La réponse à mon avis est simple: les Hommes ont préféré le comment au pourquoi. Ce choix nous conduit malheureusement à un certain dogmatisme, à une rigidité de l'esprit au détriment de sa souplesse.
L'adaptation de l'Homme doit être notre plus grand soucis, et pour ce faire le juste milieu des choses est indispensable.
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4 novembre 2006 6 04 /11 /novembre /2006 13:54


La cuillère, ustensile composé d'un manche et d'une partie creuse, servant à manger.
La clé, pièce métallique servant à ouvrir et à fermer une serrure.

Assis dans mon fauteuil, je regarde cette cuillère sédentaire dans sa forme et dans son usage, enfoncée dans son corps , peu  profonde dans ses signes, facile à saisir, empreinte floue des temps, sans passerelle vers l'esprit.
Agissant alors pour cet objet courant, je prend mon pinceau et du gouache noir et je la paint. Soudain elle sort de son contexte habituel, mystérieuse elle devient, interpelle mon imaginaire, force un peu mon respect, je l'entend même dire il y a une casserole dans le ciel pourquoi pas moi aussi! les idées se forment et s'enchaînent jusqu'à ce qu'une question me vient à l'esprit qu'elle ne pouvait jamais espérer: que représentes-tu? notre corps peut être? le problème de la famine dans le monde? D'aucuns dirons avec raison, que par la conduite ordinaire de notre vie, tenue en laisse par l'habitude, nous feignons voir les choses, mais nous n'apercevons en fin de compte que leurs ombres. Prenez un Thé alors! un Thé japonais.
Pendant que la cuillère se fraye son chemin pour s'affranchir de son immuabilité, la clé, elle, évolue et se libère peu à peu de l'objet originel qu'elle représente en s'appropriant toutes les technologies récentes, électroniques, infrarouges ou même binaires. Toutefois son chemin est balisé de derviche, la peau sur l'os tenant  à la main une cuillère et murmurant , la cuillère est  la clé! la cuillère est la clé!

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Texte Libre



Ces écrits sont nés d'un besoin pressant d'aller vers l'autre, de fondre dans un creuset qu'est ce support des éléments épars exprimant une certaine singularité.

Mais l'homme a vite fait de montrer sa joie une fois il est dans la lumière alors que les vrais auteurs, sans qu'il ne s'en aperçoive, sont dans l'ombre.

Ces écrits ne sont donc que l'expression harmonieuse d'innombrables acteurs proches ou lointains qui ont peuplé mon esprit et qui maintenant revendiquent la liberté à leurs créations.

Je passe mes journées à mutiler mes cigares à décapiter leurs têtes à allumer leurs pieds à déguster leurs tripes, mais l'écriture n'est-elle pas une vertueuse souffrance qui s'ingénue avec bonheur à vous faire oublier votre égo à décliner le constat social et à créer en vous le désir de dissimilitude?

Notre société a circoncis les hommes dans leurs corps, le fera-t-elle pour le prépuce de leurs coeurs et de leurs ambitions?

La vitole bleue dédie ses thèmes à la ville de Tanger, ma terre ma nourricière, au cigare ce plaisir perle des dieux fait par les mains des hommes, et enfin à mes écrits vérités sur mes parures qui donneront je l'espère suffisamment de plaisir aux lecteurs.
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Peut-être un jour

Qui c'est celui là?
Mais qu'est-ce qu'il veut?
Tanger 2010
 

Comment se fait-il qu’un homme quinquagénaire simple et ordinaire, père de deux enfants et œuvrant dans le secteur bancaire tombe, sans suffisance aucune, dans le chaudron d’Epicure ?

A vrai dire j’essaie de ressembler à ma mémoire, c’est une conteuse passionnée, qui m’a tatoué le cœur par le premier clapé de sa langue sur le palais pour me raconter le plaisir du cigare, et la première lueur blanche de Tanger sans laquelle tous mes devoirs envers mes plaisirs ne seraient qu'un amour futile.  

 

 
Porsche 911 carrera 4
Porsche 356 1500 S Speedster (1955)
Porsche 356 1300 coupé 1951
Porsche 356 A 1500 GT Carrera 1958
Porsche 356 châssis 356.001
Porsche Carrera 911



 
 

  

 

des mots en image

D'hércule et d'héraclès
Blanche est ma ville
Brun est mon humidor

Articles RÉCents