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22 février 2008 5 22 /02 /février /2008 22:27

VB

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Je n'ai pas envie de penser de mettre de l'ordre dans mes pensées. J'écris c'est tout!

La pensée erre et fabule, va jusqu'à la margelle des puits se penche et regarde, puis rattrapée par la perception du présent elle recule.

Quels choix s'offrent à elle quand le présent s'inspire de son passé? La terre plein d'argile craquellant sous ses pieds, ou le reflet de son image au fond de l'abîme?

Les stèles des trépassés sur lesquels elle trébuche lui donnent la seule certitude qui lui fait perdre tous ses espoirs.

Le doute n'est-il pas sa meilleure assurance pour l'éclairer sur le chemin du non sens?

Des mots jetés à la volée comme les graines sur un champ doré donnant le meilleur blé.
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8 janvier 2008 2 08 /01 /janvier /2008 07:35
Gran-Coronna2.jpgCohiba-Esplendidos2.GIF

Un Whisky Ballantine's Black offert par un ami
Un Cohiba Esplendidos offert par un autre ami

Que des amis...que des premiums

Vitole Commerciale: Churchill Vitole de Production: Julieta n°2
L: 17,80mm D: 18,60mm P: 14,08g Cepo: 47

Gentelmens, start your engine! Ce cigare est un vrai bolide, un V12. A son allumage vous sentez déjà le ronronnement à peine perceptible de sa ligada. Mais détronpez-vous ce n'est pas une voiture Nascar mal fagotée! Cette vitole a beaucoup de classe, et mérite bien d'être accompagnée par un whisky blended un Ballantine's Black. Le plaisir de donner à vos papilles un mélange de grain de malt et feuilles de tabac fera certainment de vous de vrais Maîtres Assembleurs.
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13 décembre 2007 4 13 /12 /décembre /2007 10:10


C'est au début des années 70 que j'ai connu Mohamed CHOUKRI. Mon père était à l'époque directeur du collège Ibn Batouta (Lycée St Aulaire) de 1968 à 1986 et Choukri faisait parti du sercrétariat. Un jour pendant que je flânais dans les couloirs de l'école j'entendis CHOUKRI crier après ses collègues: "Vous êtes tous des insectes, que des insectes!!" en arabe dialectale "Fartitos ou Hacharats". Il était différent mais pas repoussant, je le sentais à la fois hanté par l'absurde et par le cru sans concession de la réalité.
C'est à cette période que Edouardo Roditi accompagna pour la première fois CHOUKRI chez Paul Bowles pour lui présenté l'homme et ses nouvelles. Bowles aima  beaucoup les premiers récits de Choukri avant de traduire en anglais "Le Pain nu".
Dans son livre "P.Bowles le reclus de Tanger" Choukri raconte son entretien avec Abdelwahid chauffeur de Bowles:
"Est-ce que ça intéresse vraiment les étrangers, ce que toi et Mohamed Mrabet racontez à Paul et qu'il traduit en anglais?
- Moi je ne raconte rien. J'écris ce que j'ai à écrire et c'est aux autres de le lire.
- Je ne comprends pas.
- Et moi, je ne sais pas comment te l'expliquer.
- Mais Mrabet n'écrit pas! Il raconte.
- Oui, et Paul le transcrit et l'adapte de telle façon que cela puisse être lu."
Quand il a reçu ses premiers cachets il est venu chez nous et a demandé à voir ma belle mère, il avait une belle montre à lui offrir. Elle a fait tout pour l'en dissuadé prétextant que c'était trop cher mais lui il ne voulait rien entendre. L'argent il n'en voulait pas ça polluait son inspiration il préférait rester les poches vides. Une montre pour lui non plus ça le rendai ordinaire. Certainement il devait penser qu'il valait mieux se presser le jour pour donner quelque chose à ceux qu'il aimait avant que son corps titubant ne soit assaillit la nuit par des visages  balafrés pour le dépouiller. Choukri n'était pas un ivrogne. L'alcool c'était une boisson qui l'aidait à se débarrasser de son corps geôlier de sa souffrance et de son inspiration.
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21 novembre 2007 3 21 /11 /novembre /2007 08:16

les-trois-cultes2.jpg

 Les lèvres trempées dans un breuvage interdit, j’écoutais patiemment un ami. Il avait la mine longue sans pour autant être triste. Il était mon vis-à-vis sur cette table de restaurant, son visage détaché avait les traits d’un voyageur qui n’a jamais ouvert sa valise, une vague qu’on attendait mais qui ne venait jamais. Pourtant ses mots racontaient la tolérance cultuelle dont se prévalait notre citée, l’expérience vécu par ses citoyens dans un espace qui ne s’agençait pas en voisinage duel : musulman-chrétien, musulman-juif ou juif-chrétien. Nous étions une seule famille comme trois bûches allumant le feu sous un même chaudron, loin des oppositions actuelles, des couleurs contrastées, des constructions mentales fictives et hachées qui ont finalement aboutis à éveiller la méfiance et la peur de l’autre. Et, pour bien m’arrimer à ses pensées, il m’invita à prendre un itinéraire, d'abord une avenue dans notre ville, Sidi Bouabid, puis celle de Siaghine en passant par la place du 9 Avril et finalement rue de la Synagogue. Le long de ces chemins, continuait-il, je pouvais voir les édifices de chacun de ces cultes comme les vestiges d’une amitié qui était peut-être perdue et que la sottise humaine a eu la blessante préférence de disjoindre les gens que de les distinguer.
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22 juillet 2007 7 22 /07 /juillet /2007 12:55

Vitole commerciale: Epicure n°1; Vitole de production: Corona gorda.
L:143mm D:18,26mm P:10,90g Cepo:46

Cigare d'une compacité souple bonne tenue en main, cape bien tendue couleur colorado-maduro libérant une odeur caramélisée légèrement épicée.

Cette vitole n'est cependant pas suffisamment complexe, évolue très lentement dans un registre d'arômes épicés, boisés, quelque peu torréfiées et perd les notes caramélisées mis en valeur à cru.

C'est un bon cigare pour s'initier aux modules C.gorda et aux terroirs cubain, de bonne compagnie comme apéritif ou après un repas léger.
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19 juillet 2007 4 19 /07 /juillet /2007 18:50
Je me suis vêtu de plusieurs parures en espérant que le destin ne me reconnîtrait pas. Mais la vie me lorgnait et je feignais ne pas la voir. Elle avancait avec une élégance troublante vers le "Pas de Tir" comme la crête d'une vague calme qui échouera bientôt sur le rivage.

Je continuais à ignorer ce mouvement de vie qui cherchait à m'enlacer, à me rabattre sur le chemin de mon unicité, soudain je me suis arrêté, mon ombre était si lourde de déguisement qu'elle m'enchaînait, mon âme blessé par les masques que je lui mettais, mon coeur brisé par le manque d'émotion que lui accordais.

J'ai compris brusquement comme un éclair qui vous foudroie que j'abîmais mon chemin vers la liberté en tentant de m'approprier le monde des autres, d'accepter la vérité collective au mépris de ma nature profonde, je flottais au gré des vents dans un système préétablie où le désir de dissimilitude n'avait pas droit au chapire.

Secoué par ce séisme une voix intérieure me dit "De ton âme jaillira la lumière qui révélera à ton coeur la vérité".

C'est ainsi donc que je me suis arrêté et fait face au destin et dit:

Mme la vie je te salue

Alors avec un signe de déférence, elle a décoché sa flèche à mon égard et, en un moment furtif, mon corps fût imprégné d'une certitude mystique me débarrassant de ce que je croyais connaître de moi-même, ouvrant la porte de ma conscience à mes côtés sombres, acceptant le contenu de mes différences, jettant un nouvel ordre dans mon regard et mon existence.
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19 juillet 2007 4 19 /07 /juillet /2007 18:47
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23 mai 2007 3 23 /05 /mai /2007 22:22

J'ai vu la parade de la vie.

Elle a affiché le grand luxe de sa cruauté.

Elle a marché l'air hautain défiant avec insolence ma douleur affichée.

Jeune, elle m'avait déja marqué comme L'Homme qui en savait trop.

Son haleine qui ne se reprend pas de son sourire cruel se plaîsant à verser les larmes sur mes joues, enflées comme les seins de ma mère,  a adoucit cependant mes blessures et m'a apprit le script de la métamorphose de la peine en humour.

Sans souffrance aurais je pu embellir cette disposition naturelle à convertir les tourments de l'insolite, l'étonnement anxieux, à prévoir le départ du coup de feu, à transformer l'événement douloureux en humour comme victoire contre les épreuves de la vie?

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21 mai 2007 1 21 /05 /mai /2007 07:15
Je crois que vivre est un sort tragique pour chacun de nous lorsque notre parcours ici bas est auréolé de trop de commencement qui infusent attachement passion et imprudence et peu de conclusion lesquelles, je l'espère, nous consentirons peut-être le bonheur d'anoblir notre âme si ordinaire.

Chaque jour quand je me lève, je suis comme cet arbre qui étend ses branches pour recevoir la douceur de la lumière guettant par delà les hauteurs l'arrivée certaine des nuages qui ombragerons mes rêves les plus chers et mes élans les plus sincères.

Le soir éprouvé par le lot quotidien de joie et de contrariété, mes pensées informulées et secouées par un corps fragile, tombent comme des branches mortes au pied de mes racines enfoncées dans une terre noir et humide et loin du supérficiel.

Mes pensées commencent alors à respirer profondement cette odeur de mucus imprégnée d'arômes floral qui unie petit à petit les fraguements de mon esprit perdu et le libère des événements de la journée diaprées par la critique et le manque de beauté. Alors, comme un marin qui vient de mettre pied sur la terre ferme, enflammé par l'amour, le vin et les mystères de la nuit, mes pensées, apaisées et heureuses d'avoir retrouver leur auteur, s'accrochent aux lianes tréssées par l'espoir et la lumière dorée du soleil qui se lève et coule sur le flanc des montagnes  puis grimpent de nouveau au sommet de l'arbre attendant paisiblement la venue du prochain jour.
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12 mai 2007 6 12 /05 /mai /2007 12:57


Vitole commerciale: Canonazo Vitole de production : Canenazo
L:14,30mm D:1,90mm P:17g Cepo:46

Le module de ce cigare n'est pas très répandu. Il se place entre celui du robusto et du coronna gorda. Donc parfait pour ceux qui ne veulent pas quitter rapidement la table du restaurant!!

La cape, colorado-maduro, est soyeuse, fine et bien tendue.

Tel un sorcier qui cherche à prèdire l'avenir dans les entrailles de la meilleure bête abatue, je regarde la tripe de la vitole, les quelques feuilles qui forment son secret, le geste du torcéadore, je sens déjà les parfums de la terre de l'ombre et de la lumière des champs de tabac.

Le goût est riche, l'arôme boisé et épicé. Le palais ne perd pas sa fraîcheur malgré les notes quelquefois amères et torréfiées.

Très bon cigares.


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Texte Libre



Ces écrits sont nés d'un besoin pressant d'aller vers l'autre, de fondre dans un creuset qu'est ce support des éléments épars exprimant une certaine singularité.

Mais l'homme a vite fait de montrer sa joie une fois il est dans la lumière alors que les vrais auteurs, sans qu'il ne s'en aperçoive, sont dans l'ombre.

Ces écrits ne sont donc que l'expression harmonieuse d'innombrables acteurs proches ou lointains qui ont peuplé mon esprit et qui maintenant revendiquent la liberté à leurs créations.

Je passe mes journées à mutiler mes cigares à décapiter leurs têtes à allumer leurs pieds à déguster leurs tripes, mais l'écriture n'est-elle pas une vertueuse souffrance qui s'ingénue avec bonheur à vous faire oublier votre égo à décliner le constat social et à créer en vous le désir de dissimilitude?

Notre société a circoncis les hommes dans leurs corps, le fera-t-elle pour le prépuce de leurs coeurs et de leurs ambitions?

La vitole bleue dédie ses thèmes à la ville de Tanger, ma terre ma nourricière, au cigare ce plaisir perle des dieux fait par les mains des hommes, et enfin à mes écrits vérités sur mes parures qui donneront je l'espère suffisamment de plaisir aux lecteurs.
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Recherche

Peut-être un jour

Qui c'est celui là?
Mais qu'est-ce qu'il veut?
Tanger 2010
 

Comment se fait-il qu’un homme quinquagénaire simple et ordinaire, père de deux enfants et œuvrant dans le secteur bancaire tombe, sans suffisance aucune, dans le chaudron d’Epicure ?

A vrai dire j’essaie de ressembler à ma mémoire, c’est une conteuse passionnée, qui m’a tatoué le cœur par le premier clapé de sa langue sur le palais pour me raconter le plaisir du cigare, et la première lueur blanche de Tanger sans laquelle tous mes devoirs envers mes plaisirs ne seraient qu'un amour futile.  

 

 
Porsche 911 carrera 4
Porsche 356 1500 S Speedster (1955)
Porsche 356 1300 coupé 1951
Porsche 356 A 1500 GT Carrera 1958
Porsche 356 châssis 356.001
Porsche Carrera 911



 
 

  

 

des mots en image

D'hércule et d'héraclès
Blanche est ma ville
Brun est mon humidor

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